Au même titre que la vue, l’ouïe est un sens qui a tendance à se dégrader avec le temps. Cependant, il n’est pas son seul ennemi. En effet, de nombreux facteurs peuvent entraîner le développement d’une surdité précoce. Ainsi, il est crucial de protéger son audition. La première étape de ce processus est d’obtenir votre carte sonore, autrement appelée audiogramme. Rassurez-vous, c’est très simple. Tester son audition est même plus simple que de tester sa vue. Voyons tout cela ensemble.
L’audiogramme, votre carte sonore
L’audiogramme est un tout simplement un graphique, résultant d’un test auditif (audiométrie), qui représente vos capacités à entendre des sons. Chaque audiogramme est spécifique à une personne et indique comment cette personne entend les sons, en fonction de leur fréquence (mesurée en hertz) et de leur intensité (mesurée en décibels).
Pour le réaliser, vous pouvez tout simplement vous rendre chez un audiologiste ou un audioprothésiste. Celui-ci vous fera réaliser un test au casque (pour trouver sur chaque fréquence, l’intensité la plus faible que vous êtes capable d’entendre) et un test de compréhension des mots (pour évaluer l’impact de votre d’audition dans la vie quotidienne).
Sur l’audiogramme, l’axe horizontal représente les fréquences des sons, allant des plus graves aux plus aigus (gauche à droite). L’axe vertical représente le niveau sonore des sons, avec les sons les plus doux en haut et les plus forts en bas.
Les points sur l’audiogramme montrent les fréquences et les intensités les plus faibles que vous pouvez entendre. Plus les points sont bas, plus vous présentez une perte de l’audition (sur la fréquence concernée).
Réaliser un audiogramme : protéger son audition
Si vous vivez en ville, ce constat sera très évident pour vous : nous sommes surexposés au bruit. Au-delà de la gêne occasionnée, cette surexposition est un danger pour votre santé auditive. En effet, même si l’on finit par s’habituer à cette nuisance sonore, les risques liés aux bruits menacent votre audition.
Les conditions et les signes qui doivent vous inciter à vérifier votre audition sont nombreux et peuvent souvent passer inaperçus. Si vous rencontrez l’une des situations suivantes, il peut être judicieux de réaliser un bilan auditif :
- Difficultés à entendre et à participer aux conversations dans des environnements bruyants (réunions, café, etc).
- Signes potentiels d’acouphènes tels que des bourdonnements ou des sifflements.
- Exposition régulière à des environnements bruyants.
- Impression que les conversations téléphoniques sont plus difficiles à comprendre.
- Surdité précoce détectée dans la famille (avant 50 ans.).
- Utilisation de médicaments ototoxiques, connus pour affecter l’oreille interne.
- Infections de l’oreille fréquentes (comme les otites).
- Difficulté à comprendre les conversations, donnant l’impression que les autres ne parlent pas assez fort.
Ces symptômes ou conditions sont des indicateurs importants que votre audition a peut-être diminué et qu’un examen professionnel est nécessaire. Même si vous ne vous identifiez à aucun des symptômes ci-dessus, nous vous recommandons de réaliser un audiogramme : mieux vaut prévenir que guérir.
En prenant conscience de comment est impactée votre audition ou comment elle peut l’être, vous pourrez mettre en place les bons gestes de protection et de préservation. Si votre audiogramme révèle une baisse de l’audition, vous serez invité à prendre rendez-vous avec un médecin ORL, seule personne habilitée à vous fournir une prescription médicale.
Grâce à celle-ci, vous aurez enfin une solution à votre problème d’audition : appareils auditifs, implants cochléaires, thérapie de réhabilitation auditive, interventions médicales ou chirurgicales, etc.
Sommaire :