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La sédentarité chez les jeunes, comment définitivement s’en débarrasser ?

La sédentarité chez les jeunes, comment définitivement s’en débarrasser ?

Le progrès a sans aucun doute du bon, mais en voyant les chiffres divulgués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la situation des jeunes faces à la sédentarité, il y a de quoi être inquiet. Selon un rapport publié le 22 novembre 2019 par l’OMS, 4 adolescents sur 5 dans le monde ne bougeraient pas assez. Au vu des risques sanitaires encourus avec une telle habitude, il est urgent d’analyser les causes d’un tel comportement et de trouver des solutions efficaces afin d’y remédier.

Pourquoi nos ados ont-ils tant de mal à bouger ?

Smartphones, tablettes, ordinateurs, jeux en ligne, mais aussi une cause à laquelle on ne penserait pas aux premiers abords : l’insécurité. En effet, la hausse du taux de criminalité incite de moins en moins les parents à laisser leur progéniture se déplacer à pieds ou vélo préférant la sécurité des transports ou des véhicules personnels.

Le cocktail explosif qui fait de nos ados de véritables pantouflards est inquiétant. En plus de conditionner le quotidien des ados et même de les isoler socialement, les nouvelles technologies ont un impact néfaste sur la santé des jeunes en les maintenant en permanence connectés et immobiles. Dès lors, se débarrasser définitivement de la sédentarité devient un impératif de premier ordre.

Les filles plus concernées que les garçons

Selon l’OMS, 85% des filles contre 78% des garçons dans le monde sont frappés par la sédentarité. Pour arriver à ces chiffres, l’étude a porté sur l’analyse des données recueillies auprès de 146 pays, sur 1,6 millions de jeunes. Les informations ont été collectées durant 15 ans, de 2001 à 2016. À noter que partout dans le monde, la sédentarité est accentuée par le fait que les enfants doivent passer bien plus d’heures à étudier.

De dangereuses répercussions sur la santé

Obésité, troubles musculo–squelettiques (TMS), mauvaise oxygénation, affections cardiovasculaires ou encore diabète, la liste des maladies liées à la sédentarité est effarante et prend de plus en plus le dessus chez les adolescents.

Pour bien comprendre le danger de la sédentarité, il suffit de se tourner vers Michel Galinier, chef du service de cardiologie au CHU de Toulouse. Selon lui, le fait de passer 4 heures d’affilées assis augmente de 8% le risque de mortalité.

Même si l’étude de l’OMS ne prend en compte que les jeunes scolarisés, il faut avouer que les habitudes actuelles des adolescents sont bien loin de celles d’il y a juste 20 ans en arrière auprès des jeunes du même âge.

Trouver des solutions pour remédier à un constat dramatique

Afin de prévenir les risques sanitaires et de protéger les ados des répercussions de la sédentarité, les premiers acteurs sollicités sont les collectivités. En effet, en mettant en place des politiques plus sécurisantes dans les transports en commun et en offrant aux populations des endroits dédiés à la pratique de l’exercice physique dès le plus jeune âge, plusieurs catastrophes sanitaires pourraient être évitées.

La seconde solution et non des moindres consiste en l’intervention des parents en imposant un mode de vie plus sain en plus de la pratique d’un sport ou d’un loisir qui nécessite plus d’activité.

Tous engagés contre la sédentarité

Pour la santé physique, mais également pour l’épanouissement moral des jeunes, il est essentiel de trouver des « parades » qui auront assez de poids pour réussir à les éloigner de leurs écrans et de la lumière bleue. Dans la foulée, les écoles peuvent proposer plus de temps consacré à l’exercice physique.

Le retour aux anciennes habitudes de vie pourrait également être une solution pour aider les jeunes à lever les yeux de leurs derniers appareils. Randonnée, VTT, marche nordique, événements sportifs dans les quartiers et surtout l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée, sont tant de mesure à prendre. Pour cela, il faudrait une véritable volonté des parents qui commenceraient à inculquer dès le plus jeune âge les bonnes habitudes à leurs enfants.

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