« Pour un homme adulte, il est conseillé de consommer entre 2400 et 2600 calories par jour. Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour. Ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé. Il faut consommer 260g de Glucides, 50g de protéines et 90g de sucres par jour en moyenne. » Vous avez déjà vu une bonne centaine de fois ces recommandations alimentaires dans des spots publicitaires, dans des articles, ou directement sur certains produits. Mais que valent réellement ces recommandations ? À vrai dire, elles sont obsolètes : en effet, chaque individu, a en réalité ses propres besoins en macronutriments (protéines, glucides, lipides). Il faut également prendre en compte les micronutriments tels que vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, etc. Voilà sur quoi repose la micronutrition.
Principe de la micronutrition
Le concept de micronutrition est apparu en 1992. Elle n’est pas reconnue officiellement par l’OMS, pourtant, celle-ci se révèle bien plus pertinente que les recommandations de ce dernier. La micronutrition se définit par 4 principes :
- Chaque individu a un métabolisme unique. Il a donc ses propres besoins.
- Il faut prendre en compte l’individu, et son état de santé.
- Pour chaque individu, il faut établir un profil personnel prenant en compte ses microcarences et ses déséquilibres alimentaires, pour ensuite adapter son alimentation en fonction de celles-ci.
- Une alimentation équilibrée peut ne pas répondre aux besoins spécifique d’un individu.
Sachant cela, la micronutrition propose d’établir le meilleur programme alimentaire possible pour une personne, et d’y inclure une complémentation, tel que des probiotiques, des antioxydants, un anticholestérol naturel, etc.
Mise en pratique : comment se déroule un rendez vous chez un micro-nutritionniste?
La micronutrition, ça ne se fait pas seule. Pour établir votre profil alimentaire, vous allez vous rendre chez un micronutritionniste. Celui-ci va tout d’abord chercher à déterminer vos déséquilibres et carences à combler, et les mettre en lien avec votre état de santé. Vous allez devoir noter précisément tout ce que vous consommer sur une semaine.
Il effectuera ensuite le dépistage de déficience micronutritionnelle, permettant de comprendre l’impact de votre alimentation sur votre métabolisme. Il identifie les troubles fonctionnels digestifs, ostéo-articulaires, cutanés, circulatoires et les troubles de l’humeur. Si vous êtes victime d’une grosse fatigue, et que vous vous demandiez quand consulter un spécialiste, vous ferez d’une pierre deux coups.
Viens ensuite le questionnaire DNS (dopamine, noradrénaline, sérotonine) qui porte l’œil sur votre alimentation et son impact sur le fonctionnement du cerveau. On pense notamment aux troubles du sommeil, de la concentration, à une dépression, etc.
Après le questionnaire DNS, ça sera au tour du QMS (questionnaire médecine de santé), un outil d’évaluation fonctionnelle, mettant en valeur le lien entre les besoins nutritionnels, et la protection cellulaire, la communication cellulaire, la fonction cérébrale, la fonction cardiométabolique et l’interface digestive.
Ainsi, le micronutritionniste vous fournira un conseil d’ajustement alimentaire, reposant sur :
- Les micronutriments protecteurs contenus dans les fruits et légumes
- Les céréales complètes et les légumineuses
- La suppression du sel caché industriel
- L’équilibre acido-basique
- Le bon rapport en oméga 3 et 6
- L’impact des aliments de manière générale sur votre fonction digestive.
Il pourra ensuite vous recommander la prise de compléments alimentaires, tel que des antioxydants, des peptides, des probiotiques, des AGPI, etc.
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